Toujours rien à remplacer
Toujours rien à remplacer

Scylla - Toujours rien à remplacer Lyrics

Toujours rien à remplacer Lyrics

J'oublierai pas où tout commence, ma mère qui m'appelait "mon ange"
Les BMX dans les aires de parking
On rêvait de passer devant la Lune en wheeling volant
On les mettait en boucle, on connaissait qu'trois-quatre films
J'oublierai pas l'écran, la taille d'la télécommande
Mon grand-père, Les Temps Modernes de Chaplin
Notre adolescence, la violence des années nonante
À l'époque où BX avait des airs de Sad Hill

J'oublierai pas nos rêves, nos premières passions
Histoires d'meufs et d'love, on y goûtait qu'à tatillon
J'oublierai pas mes balades, seul, la nuit
Avec "Si dieu veut" de la F.F
Et dans ma poche, mon fameux couteau papillon
Le goût d'la trahison, celui de mille excuses
Avec l'recul, je crois bien que le pire des trucs
C'est voir les yeux d'quelqu'un qui, d'puis le début, t'a aimé à la folie
Se vider d'un jour à l'autre et t'voir comme si t'existais plus

J'oublie pas ces fils de pute qui ont plié mon frangin
Déguisés en gens biens, dans leurs uniformes
J'oublie pas cet ancien en train d'agoniser au sol
Me jurer qu'il a cru voir une licorne (licorne)
J'oublie pas ces rues, rein n'tient d'bout
À dix-sept piges, dans une ville plein d'fous
On en voyait, des trucs de dingue
Et puis on rentrait s'endormir devant un DVD de film hindou

J'ai fouillé toute mon histoire
Même si des souvenirs ont quelques dents cassées
Quelques dents cassées
Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire"
Je ne trouve toujours rien à remplacer
Rien à remplacer
J'ai fouillé toute mon histoire
Des fois, j'en souris, des fois, j'ai le sang glacé
Foutu sang glacé
Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire"
Je ne trouve toujours rien à remplacer
Rien à remplacer
Yeah, rien à remplacer

J'oublierai pas où tout commence
Quelque part dans les abysses
En bas, j'écoutais fredonner la foudre
Chaque texte, chaque rime
J'les écrivais la nuit dans ma vieille Renault Mégane rouge
Quinze ans plus tôt, j'vois les ados qu'on était
Y a p't-êt' que l'rap qui nous permettait vraiment d'lâcher prise
À cette époque-là, tous les quartiers de BX
Se butaient grave au R&B et aux mixtapes HMD
J'oublie pas nos réf', ouais
IAM, Wu-tang, Big Pun, les Mobb deep, les Nas, les Lunatic
Ouais, tout fier, j'ouvrais grand mes fenêtres
J'faisais péter l'son pour toute la ville (la ville)
Qui aurait cru qu'ce putain d'rap
Serait le tout premier amour d'ma ie-v
Ouais, en fin de compte, il me l'a prise (l'a prise)

J'oublie pas mes premiers katas, les battes à côté d'la table
Toutes les calles placardées de stickers OPAKA
Les kickages en facecam, Crown ou Saké Zaka
Tous les allers-retours en balle, à Paname, avec Hkar
L'ivresse que ça donne quand le fantôme sous les toits s'livre
Les centaines de poèmes ectoplasmiques
Le visage du Latif, les images de ma team
Chacun de mes feats avec le fils à Gelati

J'oublie pas l'époque où j'avais privilégié l'ogre
J'croyais qu'en criant plus fort, le blues disparaîtrait
J'oublie pas la tarte que j'ai mangée
Quand j'me suis pris pour la première fois des bails
Genre "Despo Rutti, Arrêtez"
J'oublie pas les nouveaux rappeurs qui ont poppé
Qui ont toisé et puis qui ont disparu aussitôt dans l'Triangle des Bermudes
J'oublierai pas qu'j'ai gratté "L'enfant et la mer"
Sur une falaise en Bretagne, en été, un foutu soir de Pleine Lune

J'ai fouillé toute mon histoire
Même si des souvenirs ont quelques dents cassées
Quelques dents cassées
Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire"
Je ne trouve toujours rien à remplacer
Rien à remplacer
J'ai fouillé toute mon histoire
J'en ai rien à foutre de vivre dans l'passé
Vivre dans l'passé
Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire"
Je ne trouve toujours rien à remplacer
Rien à remplacer
Rien à remplacer

J'oublie pas l'époque des troisièmes couplets

J'oublierai pas où tout commence
D'où viennent les soifs de vengeance
Les plis des regards noirs des amis d'enfance rongés par la jalousie
Ce midi, je viens encore d'en croiser un
J'peux te jurer qu'il rêvait de me voir en sang
J'oublie pas ces fois où j'tempérais la violence
Dans mes équipes, j'ai toujours été le moins pire, je crois
Mais la vie m'a appris que l'intelligence est d'être tendre
Et qu'il faut aussi pouvoir entrer dans ces chiens comme il se doit

J'oublie pas ce poto
Qu'aimait la sœur d'un autre, qui a fini par la tuer
Puis se brûler avec elle
La naissance de mon premier fils, moi qui me croyais blindé
Contre tout type d'émotion
J'étais préparé à tout
Sauf à prendre de plein fouet le bonheur extrême
Ouais, c'lui-là, j'l'avais pas vu v'nir

J'oublierai pas les expériences mystiques et spirituelles
Parce qu'avec le temps, mon mental va prétendre que c'était faux
J'oublie pas la dif' entre vécu et virtuel
L'manque de loyauté d'ceux qui t'appellent "frérot" qu'sur les réseaux
J'oublie pas ce sentiment qu'j'ai eu la première fois qu'j'ai rencontré ma femme
Comme un con, j'ai pas réussi à parler
J'me suis senti nostalgique, comme si j'la connaissais déjà
Comme si j'l'avais aimée depuis treize virgule huit milliards d'années

J'ai fouillé toute mon histoire
Des fois, j'en souris, des fois, j'ai le sang glacé
Ouais, jusque là, tout m'inpire à crier "victoire"
Ouais, je ne trouve toujours rien à remplacer
Pour tout l'or du monde, rien à remplacer

Rien à remplacer (toi)
Rien à remplacer
(Toi)

(Toi)
Rien à remplacer
Rien à remplacer

Writer(s): Gilles Alpen, Cyril Verdier
Copyright(s): Lyrics © Universal Music Publishing Group
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind

Attach an image to this thought

Drag image here or click to upload image

The Meaning of Toujours rien à remplacer

Be the first!

Post your thoughts on the meaning of "Toujours rien à remplacer".

Lyrics Discussions
by Steffany Gretzinger ft. Bobby Strand

1

174
Hot Songs

5

2K
Recent Blog Posts