Rozmask - Rozmask Lyrics

Mon monde à moi, y'a grand temps qu'je le dessine
Avec des ratures et des traits de gomme
L'enfant est triste quand il est près de l'homme
Des femmes et des verres de rhum, des pansements sur des épines
Des soirées
À écrire, le message doit briller
À maigrir, à m'accrocher à mes grilles
Y'a mes tripes, qui ont quelque chose à dire
Faut qu'je sache quoi crier
Moi, j'dois m'exprimer, comme le sage doit prier
35 ans, 15 ans d'rhum
Et j'me rince encore
Mes sourires sont des blessures que j'ai peint en rose
J'ai perdu des amis, au profit d'quoi
Combien d'échecs, pour zéro victoires
Un divorce et des grosses histoires
J'ai fais d'la promo, et des feats, gros j'ai fais les choses bien
À chaque projet qui floppait, j'attendais l'prochain
J'ai vue la vie comme une mission, dans un jeu avec un chrono
J'ai mis des mots sur mes maux, comme du citron sur mes bobos
Parce que l'rap, ça résout pas les problèmes
Parce que je passe ma vie à croire, envie de strass et d'poèmes
L'espoir ça rend malheureux
Et même si ça m'rend humain
J'aimerais devenir un rat, pour moins me brasser l'veau-cer
Obstiné par le besoin d'laisser une trace
Une partie de moi, qui arrête de pourrir
J'ai compris tard, que même si le temps passe
La vie n'est pas une course mais une quête de souvenir
Je croyais qu'ma pathologie était un miracle
Mon rap, ma maladie, ma boîte de Pandore
Condamné à cristalliser des moments qu'je vis pas
J'demande, le paradis, chaque fois qu'je m'endors
J'ai besoin d'm'enfermer pour mon énergie vitale
Mon rap, mon parasite, mon vers solitaire
Je côtoie l'monde avec un masque, sur le visage
Dans le club, je m'auto-détruis comme Don Toliver
De base, j'étais bon à l'école
Mais bon tu connais j'étais con à l'époque
J'voulais briller, faire du son
Être le maître du monde, le toucher avec des gants d'velours
En ce jour, j'suis éteint, gros je suis presque une ombre
Mes ex-potes savaient qu'j'étais bon
Et j'ai honte de les croiser
J'm'expose, jamais j'fais des rondes
Et le monde, se refroidi
J'rêvais d'être un ex-pauvre, j'suis un ex mari
J'disais qu'j'avais pas l'temps
Et j'en faisais des titres
J'entendais ses cris
Mais j'm'en fou du malheur tant qu'je l'écris
Le temps fait le tri
Et les plantes meurent quand tu les arroses plus et c'est trop tard que j'les inonde avec tant d'pleurs
Mon ex femme, tous mes démons mis en robe
Putain d'misantrope, et je sais que j'l'ai mise en cloque quand je l'écris
Mon fils, va me maudire
Mon fils, va pas trop m'voir
Écoutes moi, j'vais être concis, avant d'vomir sur le trottoir
Fais les bons choix, tu n'as qu'une vie
Poses toi, les bonnes questions
Grandir c'est, de la survie
Et tu subiras la pression
C'est triste mais vivre est une condamnation céleste
Mon meilleur titre est celui qui parle de mon échec
Je croyais qu'ma pathologie était un miracle
Mon rap, ma maladie, ma boîte de Pandore
Condamné à cristalliser des moments qu'je vis pas
J'demande, le paradis, chaque fois qu'je m'endors
J'ai besoin d'm'enfermer pour mon énergie vitale
Mon rap, mon parasite, mon vers solitaire
Je côtoie l'monde avec un masque, sur le visage
Dans le club, je m'auto-détruis comme Don Toliver

Mon monde à moi, y'a grand temps qu'je le dessine
Avec des ratures et des traits de gomme
L'enfant est triste quand il est près de l'homme
Des femmes et des verres de rhum, des pansements sur des épines
Des soirées
À écrire, le message doit briller
À maigrir, à m'accrocher à mes grilles
Y'a mes tripes, qui ont quelque chose à dire
Faut qu'je sache quoi crier
Moi, j'dois m'exprimer, comme le sage doit prier
35 ans, 15 ans d'rhum
Et j'me rince encore
Mes sourires sont des blessures que j'ai peint en rose
J'ai perdu des amis, au profit d'quoi
Combien d'échecs, pour zéro victoires
Un divorce et des grosses histoires
J'ai fais d'la promo, et des feats, gros j'ai fais les choses bien
À chaque projet qui floppait, j'attendais l'prochain
J'ai vue la vie comme une mission, dans un jeu avec un chrono
J'ai mis des mots sur mes maux, comme du citron sur mes bobos
Parce que l'rap, ça résout pas les problèmes
Parce que je passe ma vie à croire, envie de strass et d'poèmes
L'espoir ça rend malheureux
Et même si ça m'rend humain
J'aimerais devenir un rat, pour moins me brasser l'veau-cer
Obstiné par le besoin d'laisser une trace
Une partie de moi, qui arrête de pourrir
J'ai compris tard, que même si le temps passe
La vie n'est pas une course mais une quête de souvenir
Je croyais qu'ma pathologie était un miracle
Mon rap, ma maladie, ma boîte de Pandore
Condamné à cristalliser des moments qu'je vis pas
J'demande, le paradis, chaque fois qu'je m'endors
J'ai besoin d'm'enfermer pour mon énergie vitale
Mon rap, mon parasite, mon vers solitaire
Je côtoie l'monde avec un masque, sur le visage
Dans le club, je m'auto-détruis comme Don Toliver
De base, j'étais bon à l'école
Mais bon tu connais j'étais con à l'époque
J'voulais briller, faire du son
Être le maître du monde, le toucher avec des gants d'velours
En ce jour, j'suis éteint, gros je suis presque une ombre
Mes ex-potes savaient qu'j'étais bon
Et j'ai honte de les croiser
J'm'expose, jamais j'fais des rondes
Et le monde, se refroidi
J'rêvais d'être un ex-pauvre, j'suis un ex mari
J'disais qu'j'avais pas l'temps
Et j'en faisais des titres
J'entendais ses cris
Mais j'm'en fou du malheur tant qu'je l'écris
Le temps fait le tri
Et les plantes meurent quand tu les arroses plus et c'est trop tard que j'les inonde avec tant d'pleurs
Mon ex femme, tous mes démons mis en robe
Putain d'misantrope, et je sais que j'l'ai mise en cloque quand je l'écris
Mon fils, va me maudire
Mon fils, va pas trop m'voir
Écoutes moi, j'vais être concis, avant d'vomir sur le trottoir
Fais les bons choix, tu n'as qu'une vie
Poses toi, les bonnes questions
Grandir c'est, de la survie
Et tu subiras la pression
C'est triste mais vivre est une condamnation céleste
Mon meilleur titre est celui qui parle de mon échec
Je croyais qu'ma pathologie était un miracle
Mon rap, ma maladie, ma boîte de Pandore
Condamné à cristalliser des moments qu'je vis pas
J'demande, le paradis, chaque fois qu'je m'endors
J'ai besoin d'm'enfermer pour mon énergie vitale
Mon rap, mon parasite, mon vers solitaire
Je côtoie l'monde avec un masque, sur le visage
Dans le club, je m'auto-détruis comme Don Toliver