Crazy
Lyrics
J’habite au Cent Quinzième étage d’un p’tit building en proch’ banlieue
Personne parle plus français depuis longtemps mis à part quelques vieux
Tous les voisins me détestent
Epient tous mes gest’s je suis l’insoumis Oh
L’autre matin c’était le jour de la fête de la Libération
C’était férié j’en profitais pour arroser les fleurs sur mon balcon
Je vis se lever des têtes
S’ouvrir les fenêtr’s
Se fermer les fenêtres dans un cri Oh
Il faisait si beau sur la ville que tout le monde interrogeait le ciel
Il y avait bien quarante ans qu’on n’avait pas vu un si beau soleil
Et moi je marchais tranquille
Mais la foule hostil’ me prit à parti Oh
On fit appeler la police et deux agents tous nus sont arrivés
Un group de bourgeois à poil me lançait des regards épouvantés
On me traita de satyre
La foule en délire
Déchira ma chemise dans un cri Oh
Je passais la nuit en cabane on me confisqua tous mes vêtements
On me dit que j’étais un salaud et que je faisais peur aux enfants
Que j’étais réactionnaire
Révolutionnaire un type maudit Oh
Quand je retrouvais ma maison ma femme qui s’en foutait n’était pas là
Pour la premièr’ fois de ma vie j’avais besoin d’elle et quand ell’ rentra
J’allais oublier ma peine et dire je t’aime
Mais ell’ claqua la porte dans un cri Oh
J’habite au Cent Quinzième étage d’un p’tit building en proch’ banlieue
Personne parle plus français depuis longtemps mis à part quelques vieux
Tous les voisins me détestent
Epient tous mes gest’s je suis l’insoumis Oh
L’autre matin c’était le jour de la fête de la Libération
C’était férié j’en profitais pour arroser les fleurs sur mon balcon
Je vis se lever des têtes
S’ouvrir les fenêtr’s
Se fermer les fenêtres dans un cri Oh
Il faisait si beau sur la ville que tout le monde interrogeait le ciel
Il y avait bien quarante ans qu’on n’avait pas vu un si beau soleil
Et moi je marchais tranquille
Mais la foule hostil’ me prit à parti Oh
On fit appeler la police et deux agents tous nus sont arrivés
Un group de bourgeois à poil me lançait des regards épouvantés
On me traita de satyre
La foule en délire
Déchira ma chemise dans un cri Oh
Je passais la nuit en cabane on me confisqua tous mes vêtements
On me dit que j’étais un salaud et que je faisais peur aux enfants
Que j’étais réactionnaire
Révolutionnaire un type maudit Oh
Quand je retrouvais ma maison ma femme qui s’en foutait n’était pas là
Pour la premièr’ fois de ma vie j’avais besoin d’elle et quand ell’ rentra
J’allais oublier ma peine et dire je t’aime
Mais ell’ claqua la porte dans un cri Oh
Writer(s): Roland VINCENT, Michel DELPECH
Copyright(s): Lyrics © MUSIC SALES CORPORATION, ALLO MUSIC EDITIONS
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The Meaning of Crazy
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