Letha - Corps Céleste Lyrics

Cinq heures du mat le réveil retenu
Manque de sommeil mes bordures se creusent
Plexus se fait reconnaître
Assis sur le bord du lit
Je fixe le vide
Éreinté mon esprit se rendort tandis que mon corps nous quitte
Je compte mes pas
Un par un
Mes pieds traînent
Je déambule comme un cadavre en direction du train
Et je pleure
Ouais chaque jours je pleure
Noyé dans la foule d'un monde maussade où la différence se meure
Chaque matin je camoufle mes larmes
Je n'ai pas d'arme
Direction l'école où je me dois insulter par mes camarades
Peu à peu mes ambitions s'éteignent
Tout enfants me méprise
Je me dit que peu de choses m'atteignent mais mon esprit se déguisent
Je tire la sonnette d'alarme
Je me sens seul dans la pièce
Le silences désarme et le regard des gamins me rabaisse
Je supporte plus ce vacarme
Que chacun de ces bruits cesse
Je canalise ma tristesse
Han
Le petit joufflu du fond de la classe dit moi tu t'en souviens
Un talent dans la prose et l'univers dans la main
Un pour tous mais pas tous pour un
Quel itinéraire puis-je bien emprunter après tout ce flou hein ?
J'observe le ciel et ces côtés sombres
Jeu d'acteur funèbre cache mes cotes d'ombre
La casquette
La cassette
Personne à double facettes
Dans l'espoir d'être gracié
Je me suspends au toit d'un gratte ciels
J'ai le flow qui tasse
Je dit des mots qui t'assument
Une âme perdue dans une réalité qui n'est pas sienne
Les regards se croisent
Un cimetière de fantôme
Avant la Covid c'était déjà la quarantaine
Tout le monde se déteste
Sans bien même se connaître
Chacun retourne sa veste avec la ferme idée de te la mettre
J'ai le cœur sur la main
C'est la seule a choisi qu'il me reste
Je suis sans doute né d'ailleurs un peu comme un corps céleste

Cinq heures du mat le réveil retenu
Manque de sommeil mes bordures se creusent
Plexus se fait reconnaître
Assis sur le bord du lit
Je fixe le vide
Éreinté mon esprit se rendort tandis que mon corps nous quitte
Je compte mes pas
Un par un
Mes pieds traînent
Je déambule comme un cadavre en direction du train
Et je pleure
Ouais chaque jours je pleure
Noyé dans la foule d'un monde maussade où la différence se meure
Chaque matin je camoufle mes larmes
Je n'ai pas d'arme
Direction l'école où je me dois insulter par mes camarades
Peu à peu mes ambitions s'éteignent
Tout enfants me méprise
Je me dit que peu de choses m'atteignent mais mon esprit se déguisent
Je tire la sonnette d'alarme
Je me sens seul dans la pièce
Le silences désarme et le regard des gamins me rabaisse
Je supporte plus ce vacarme
Que chacun de ces bruits cesse
Je canalise ma tristesse
Han
Le petit joufflu du fond de la classe dit moi tu t'en souviens
Un talent dans la prose et l'univers dans la main
Un pour tous mais pas tous pour un
Quel itinéraire puis-je bien emprunter après tout ce flou hein ?
J'observe le ciel et ces côtés sombres
Jeu d'acteur funèbre cache mes cotes d'ombre
La casquette
La cassette
Personne à double facettes
Dans l'espoir d'être gracié
Je me suspends au toit d'un gratte ciels
J'ai le flow qui tasse
Je dit des mots qui t'assument
Une âme perdue dans une réalité qui n'est pas sienne
Les regards se croisent
Un cimetière de fantôme
Avant la Covid c'était déjà la quarantaine
Tout le monde se déteste
Sans bien même se connaître
Chacun retourne sa veste avec la ferme idée de te la mettre
J'ai le cœur sur la main
C'est la seule a choisi qu'il me reste
Je suis sans doute né d'ailleurs un peu comme un corps céleste