Madame Adrienne
Madame Adrienne

Gilles Vigneault - Madame Adrienne Lyrics

Aug 26, 2003
7
Madame Adrienne Music Video

Madame Adrienne Lyrics

Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Madame Adrienne, c’est une infirmière
Qu’un chagrin d’amour exila très tôt
Ses enfants sont ceux qu’le malheur génère
Et qu’on abandonne dans les hôpitaux
C’qui fait qu’au moment de prendre sa retraite
Madame Adrienne avait sept enfants
Trois petits garçons et quatre fillettes
Qui vivaient chez elle et disaient Maman
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Elle avait vingt ans, la belle Adrienne
Quand son amoureux devint son amant
Leur bonheur durait depuis six semaines
Quand elle eut compris qu’elle était maman
L’honneur, en ces temps, voulait qu’on s’exile
Garder le secret et faire semblant
Qu’on avait trouvé du travail en ville
Et qu’on reviendrait pour le jour de l’An
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Âgé de trois jours, baptisé Étienne
L’enfant de l’amour était adopté
On persuada la belle Adrienne
Qu’ainsi son secret serait bien gardé
Le sort est cruel pour la fille-mère
Mais avec le temps, les témoins s’en vont
Elle est devenue la belle infirmière
Et n’a retenu qu’à peine un prénom
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Il faut vous dire ici que Madame Adrienne
Pour ses quatre-vingts ans, tenait toujours maison
Et faisait son marché et faisait des neuvaines
Rêvant de retrouver, un beau jour, son garçon
Or, un matin d’hiver, l’aînée des quatre filles
Qui vivait avec elle et la suivait partout
La trouva affaiblie et se plaignant beaucoup
Malgré les «Je vais bien» et «Ce n’est pas la peine»
Armande a décidé: «J’appelle un médecin»
Vint donc un homme âgé, au bord de la retraite
Qui remplaçait parfois un confrère occupé
Il s’informe, il ausculte, examine et questionne
Et prescrit du repos… La patiente, à son tour
Se reprend à parler de sa vie d’infirmière
Puis d’un chagrin d’amour et de l’enfant perdu
Et de la barbarie au masque de vertu
Qui bannissait l’enfant, le privant de sa mère
Au nom d’une morale insensible à l’amour
«Je reviendrai vous voir»… Il revient tous les jours
C’est qu’il a soixante ans et qu’il s’appelle Étienne
Il sait que sa maman s’appelait Adrienne
Et qu’il fut adopté… Il sait bien où et quand…
Elle dit souvent, Madame Adrienne
Que les grands bonheurs ont le pas très lent
Elle aura cent ans dans les trois semaines
Et sur son passé, s’est repris vingt ans
Les enfants perdus qu’étaient sa famille
Ont tous des enfants qu’elle gâte un peu
Elle a les joues roses et les yeux qui brillent
Et plein de projets pour chacun d’entre eux
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Les journaux n’en parleront pas

Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Madame Adrienne, c’est une infirmière
Qu’un chagrin d’amour exila très tôt
Ses enfants sont ceux qu’le malheur génère
Et qu’on abandonne dans les hôpitaux
C’qui fait qu’au moment de prendre sa retraite
Madame Adrienne avait sept enfants
Trois petits garçons et quatre fillettes
Qui vivaient chez elle et disaient Maman
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Elle avait vingt ans, la belle Adrienne
Quand son amoureux devint son amant
Leur bonheur durait depuis six semaines
Quand elle eut compris qu’elle était maman
L’honneur, en ces temps, voulait qu’on s’exile
Garder le secret et faire semblant
Qu’on avait trouvé du travail en ville
Et qu’on reviendrait pour le jour de l’An
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Âgé de trois jours, baptisé Étienne
L’enfant de l’amour était adopté
On persuada la belle Adrienne
Qu’ainsi son secret serait bien gardé
Le sort est cruel pour la fille-mère
Mais avec le temps, les témoins s’en vont
Elle est devenue la belle infirmière
Et n’a retenu qu’à peine un prénom
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Il faut vous dire ici que Madame Adrienne
Pour ses quatre-vingts ans, tenait toujours maison
Et faisait son marché et faisait des neuvaines
Rêvant de retrouver, un beau jour, son garçon
Or, un matin d’hiver, l’aînée des quatre filles
Qui vivait avec elle et la suivait partout
La trouva affaiblie et se plaignant beaucoup
Malgré les «Je vais bien» et «Ce n’est pas la peine»
Armande a décidé: «J’appelle un médecin»
Vint donc un homme âgé, au bord de la retraite
Qui remplaçait parfois un confrère occupé
Il s’informe, il ausculte, examine et questionne
Et prescrit du repos… La patiente, à son tour
Se reprend à parler de sa vie d’infirmière
Puis d’un chagrin d’amour et de l’enfant perdu
Et de la barbarie au masque de vertu
Qui bannissait l’enfant, le privant de sa mère
Au nom d’une morale insensible à l’amour
«Je reviendrai vous voir»… Il revient tous les jours
C’est qu’il a soixante ans et qu’il s’appelle Étienne
Il sait que sa maman s’appelait Adrienne
Et qu’il fut adopté… Il sait bien où et quand…
Elle dit souvent, Madame Adrienne
Que les grands bonheurs ont le pas très lent
Elle aura cent ans dans les trois semaines
Et sur son passé, s’est repris vingt ans
Les enfants perdus qu’étaient sa famille
Ont tous des enfants qu’elle gâte un peu
Elle a les joues roses et les yeux qui brillent
Et plein de projets pour chacun d’entre eux
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Mais les journaux n’en parlent pas
Elle ne fait peur à personne
Et pas plus de bruit que son pas
Elle ouvre à tout enfant qui sonne
Les journaux n’en parleront pas

Writer(s): Bruno Richard Fecteau, Gilles Vigneault
Copyright(s): Lyrics © Society of Composers, Authors and Music Publishers of Canada (SOCAN), Évangeline/APEM
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