Alexandre Belliard - Gabriel Dumont - Les derniers hommes libres Lyrics

Je suis de ces hommes libres qui naquirent dans la plaine

De Rupert, aux Rocheuses au Montana s'étend

Une terre de nomades et de coureurs des bois 

Et d'un sang Métis qui court dans ses veines
Tel mon père, j'ai chassé le bison dans la plaine

Voyageur ou guerrier, peuple fier et vivant

De mes frères Indiens, je partage le combat

Des derniers hommes libres à qui l'ont mis des chaînes

Et le sang Métis, qui coule dans mes veines
Quand tout vint à manquer, sans le bison dans la plaine

Que l'homme blanc arpenta nos terres ancestrales

Dans ta province lointaine, toi, sir John Macdonald

Nous étions sans voix, toi sourd à nos appels

Quand le sang Métis se mourait dans nos veines
Et j'ai vu des soldats débarquer dans la plaine

Écraser la révolte dans un tonnerre violent

Assiégés à Batoche, contre canons et mitrailles
L'exil est pour moi, la corde pour Riel

Et le sang Métis se répand dans la plaine
Si je fus guerrier, je m'en souviens à peine

Ce que l'homme blanc commença, la famine l'acheva

Ma Louise n'est plus, mon peuple disparu

Les chants des guerriers de ma nation se taisent

S'éteignent avec moi, étendus dans la plaine

Mais le sang Métis court toujours dans ses veines

Je suis de ces hommes libres qui naquirent dans la plaine

De Rupert, aux Rocheuses au Montana s'étend

Une terre de nomades et de coureurs des bois 

Et d'un sang Métis qui court dans ses veines
Tel mon père, j'ai chassé le bison dans la plaine

Voyageur ou guerrier, peuple fier et vivant

De mes frères Indiens, je partage le combat

Des derniers hommes libres à qui l'ont mis des chaînes

Et le sang Métis, qui coule dans mes veines
Quand tout vint à manquer, sans le bison dans la plaine

Que l'homme blanc arpenta nos terres ancestrales

Dans ta province lointaine, toi, sir John Macdonald

Nous étions sans voix, toi sourd à nos appels

Quand le sang Métis se mourait dans nos veines
Et j'ai vu des soldats débarquer dans la plaine

Écraser la révolte dans un tonnerre violent

Assiégés à Batoche, contre canons et mitrailles
L'exil est pour moi, la corde pour Riel

Et le sang Métis se répand dans la plaine
Si je fus guerrier, je m'en souviens à peine

Ce que l'homme blanc commença, la famine l'acheva

Ma Louise n'est plus, mon peuple disparu

Les chants des guerriers de ma nation se taisent

S'éteignent avec moi, étendus dans la plaine

Mais le sang Métis court toujours dans ses veines