Cavelier de LaSalle
Lyrics
À son ambition rien ne semble trop grand
Et remontant les flots perdus du Saint-Laurent
C’est un monde étrange, insoumis, menaçant
Qu’il lui faut conquérir et dompter en passant
Pour franchir ces déserts –solitude sans fin
Où l’attendent le froid, les fatigues et la faim
En route! Et devant lui, de l’aube au crépuscule
Le vaste horizon s’ouvre et le désert recule
L’impossible, à ce nom, pour lui n’existe point
Le mousquet à l’épaule ou la pagaie au poing
Voit le premier haut-bord se cabrer sur son onde
Il avance, il découvre, il colonise, il fonde
Il avance toujours. Monotonie immense,
Où la plaine finit, la forêt recommence
C’est partout l’inconnu, partout l’illimité
Dans leur hideur farouche et leur sublimité
L’Indien au dehors, les fièvres au dedans
La trahison dans l’ombre ouvrant ses yeux ardents
Il veut réaliser ce projet chimérique
Arriver jusqu’en Chine à travers l’Amérique
Enfin de Jolliet la trace encore récente
Le conduit sur la rive où, nappe incandescente
Dans son lit sablonneux, le grand Mississippi
Déploie en serpentant son long cours assoupi
Dans un berceau de fleurs, de mousses, de lianes
C’est vous qu’il découvrit, vierges Louisianes
L’Indien au dehors, les fièvres au dedans
La trahison dans l’ombre ouvrant ses yeux ardents
Il veut réaliser ce projet chimérique
Arriver jusqu’en Chine à travers l’Amérique
Il revoit l’Arkansas, le lointain Missouri,
L’Illinois méandreux et l’Ohio fleuri
Le blond Mississippi, tous ces sillons immenses
Où son bras a jeté d’immortelles semences
Et c’est le cœur encore à son œuvre acharné
Que le héros malade, errant, abandonné
Tombe, le crâne ouvert par la balle d’un traître
Dors en paix ô LaSalle, à côté de Marquette
À son ambition rien ne semble trop grand
Et remontant les flots perdus du Saint-Laurent
C’est un monde étrange, insoumis, menaçant
Qu’il lui faut conquérir et dompter en passant
Pour franchir ces déserts –solitude sans fin
Où l’attendent le froid, les fatigues et la faim
En route! Et devant lui, de l’aube au crépuscule
Le vaste horizon s’ouvre et le désert recule
L’impossible, à ce nom, pour lui n’existe point
Le mousquet à l’épaule ou la pagaie au poing
Voit le premier haut-bord se cabrer sur son onde
Il avance, il découvre, il colonise, il fonde
Il avance toujours. Monotonie immense,
Où la plaine finit, la forêt recommence
C’est partout l’inconnu, partout l’illimité
Dans leur hideur farouche et leur sublimité
L’Indien au dehors, les fièvres au dedans
La trahison dans l’ombre ouvrant ses yeux ardents
Il veut réaliser ce projet chimérique
Arriver jusqu’en Chine à travers l’Amérique
Enfin de Jolliet la trace encore récente
Le conduit sur la rive où, nappe incandescente
Dans son lit sablonneux, le grand Mississippi
Déploie en serpentant son long cours assoupi
Dans un berceau de fleurs, de mousses, de lianes
C’est vous qu’il découvrit, vierges Louisianes
L’Indien au dehors, les fièvres au dedans
La trahison dans l’ombre ouvrant ses yeux ardents
Il veut réaliser ce projet chimérique
Arriver jusqu’en Chine à travers l’Amérique
Il revoit l’Arkansas, le lointain Missouri,
L’Illinois méandreux et l’Ohio fleuri
Le blond Mississippi, tous ces sillons immenses
Où son bras a jeté d’immortelles semences
Et c’est le cœur encore à son œuvre acharné
Que le héros malade, errant, abandonné
Tombe, le crâne ouvert par la balle d’un traître
Dors en paix ô LaSalle, à côté de Marquette
Writer(s): Alexandre Belliard, DP
Copyright(s): Lyrics © David Murphy et Cie
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The Meaning of Cavelier de LaSalle
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